Nitrhanaëlle se réveille.

* Mondieux... je suis complètement gelée... c'est quoi ce bordel... Pourquoi mes paupières pèsent à peu près deux tonnes... Allez, fichus bouts de peau abrutis, on se lève...*

*Décidément; je n'aurais pas du prendre cette décision. Mes yeux étaient parfaitement positionnés lorsqu'ils étaient fermée. *Tout ce que Nitrhanaëlle voit quand ses paupières papillonne c'est de la fumée blanchâte mais surtout, surtout, un espèce de compartiment en verre TRÈS très restreint. Règle général, ce genre de situation ce termine rarement bien.

Tout ce qui suit; c'est un vent de panique la plus totale. Nithranaëlle est dans le genre plutôt claustrophobe comme fille et ce tout petit tube de verre ne lui plait pas du tout. C'est compulsif; c'est tout. Elle veut sortir et là, et au plus vite. Sa tête tourne, elle a mal au coeur et envie de mourrir tellement ses oreilles bourdonnent. Tout ce qu'elle arrive à faire c'est cogner avec toutes les forces qu'elles trouvent contre la patoie, priant pour qu'il se passe quelques chose avant qu'elle ne tombe dans les pommes.

* Ouvre-toi! Ouvre-toi foutuuu boîte de merdeee....*

* Oh Mondieux oh mondieux sa s'ouvreee! *

*Allez panneau de merde plus vite j'ai diiit!! *

Nitrhanaëlle pousse de toute ces forces contre le verre pour que son compartiment s'ouvre en manifestant un peu plus de presse. Dès que l'ouverture de ce dernière est assez large, elle se jète littéralement au travers, à la recherche désesépérément d'une pièce plus grand.

*aww... *

Et ça n'était peut-être pas une si bonne idée que ça... Elle est complètement gelé et la lumière soudain beaucoup plus forte lui donne l'impression que ses yeux vont exploser. Elle se sent lourde et à l'impression que son corps n'a plus la moindre notion du mot équillibre. Son regard vide cherche un point auquel s'accrocher mais Nitrhanaëlle se sent trop mal pour réfléchir au moindre détail. Il lui semble qu'un homme est là devant elle, il lui semble qu'elle l'a entendu lui parler... Mais, quand elle s'écrase sur le sol, complètement K.O, elle n'arrive même plus à ce souvenir de la raison de sa chute.

Stewart observa la réaction de la demoiselle qui était pas mal obsèssive. Le centre n'avait pas du fournir de médicament avant qu'ils ne l'endorment. Il prie une grande inspiration, espérant qu'elle ne se jette pas sur lui pour le frapper. Mais au contraire elle sortie et sembla complètement déboussolée. Il prie une grande inspiration et avança vers elle au moment où elle s'effondra au sol. Les yeux de Stewart devinrent aussi rond qu'une pièce de monnaie. Bon sens! Si elle était morte, il perdrait son job et devrait sortir dehors.... Au non... Nom de dieu non.... Pas dehors, il ne voulait, il ne fallait pas qu'elle soit morte. Il avança d'un pas rapide et la plaça sur le dos envoyant du vent en sa direction. Il était destabilisé, que faire?! Que faire!! Il devait trouver au plus vite. Il tapota légèrement la joue de la fille, accélèrant la vitesse. Les claques, en force, donnerait l'équivalent de petits pincements. Il sortie sa bouteille d'eau et en déversa sur le visage de la demoiselle puis en prie une gorgée, il ne savait que faire.

- Allez... Allez... ALLEZ... Réveilles, tu gâches toute mon entrée, faites que les autres ne tombent pas comme ça... Bon sens, bon sens.

Sa voie était emplis de stress et aigu à cause du dit stress. Il batti des mains, envoyant de l'air vers la jeune fille. Son expression facial était des plus rigolote car il ne savait pas quoi faire.

Nitrhanaëlle ouvrit grands les yeux en même temps que ses poumons ne semblaient se consumer. Elle toussa, cracha et essaya avec toute la peine du monde de faire sortir l'eau qu'elle avait visiblement respirer.

* Mince c'est de mieux en mieux...*

Elle se tourna sur le côté et essaya de respirer sans avoir l'impression que l'air environnant avait la consistance de pudding périmé.

* Puréee...*

Quand tout sembla se replacer, elle se redressa en position assise et massa sa joue, sans savoir pourquoi cette derniere lui faisait mal.

* J'ai du me cogner en tombant...*

Elle leva le yeux vers ce qui ressemblait visiblement, malheureusement pour lui, a un docteur.

* Génial...*

Coupable et condamné, cet espère d'imbécile en robe blanche tenait dans ses mains une bouteilles avec ce qui ressemblait beaucoup à l'eau dans laquelle elle venait tout juste de frôler la noyage en terrain sec. Les docteurs sont tous les mêmes! Nitrhanaëlle regarda le jeune homme, en attendant visiblement qu'il dise quelque chose. Elle ne semblait pas en colère, juste, VRAIMENT perdue.

Stewart lâcha un soupire de soulagement quand il vit qu'elle n'était pas au seuil de la mort. Au moins il conserverait son job et n'aurait pas à braver l'extérieur. Il pourrait continuer à observer les choses dans son laboratoire. Il réalisa vite qu'il s'éloignait du point principale, la fille. Il devait bien l'accueillir, ne pas la faire fuir. Il lui tendit donc la bouteille d'eau qu'il déposa devant elle ( sauf si tu la prend, alors c'est en main propre). Il se leva et souris chaleureusement. Stewart se racla la gorge prie une grande inspiration... Où en était-il. Il avait perdu son idée. Hum... Il croisa le regard perdu de la jeune fille et rapidement il se souvint. Oui l'accueille. Il reprit donc une grande inspiration.

- Bonjour mademoiselle... Eeehhh... hum... ( Stewart regarda son calepin ). Ah oui! Élianor!. Bienvenu dans la Zone 65! J'espère que vous avez bien dormi. Je suis votre hôte en cette endroit. Je suis le Docteur Bikandi.

* ouff... le plus dure est passé... Espérons qu'elle ne prennent pas peur.*

Le doc se tata la nuque puis tira sur son col. S'était la première fois qu'il faisait cela, il espérait ne pas se planter comme un idiot. Il devrait réussir ses explications et présenter le logements et... Il frissona à l'idée de rater quelque chose.

- Vous essayez souvent de tuer vos invités monsieur l'hôte-Docteur? -

Nitrhanaëlle n'attendais pas vraiment de réponse. Elle secoua la tête, cherchant à remettre ses idées dans un semblent d'ordre quelconque. Décidément, il manquait des morceaux dans ce casse-tête bizarre et compliqué. Elle oubliait rarement ce qu'elle voyait et pourtant... tout ce qui lui devait en tête pour l'instant c'était le néant, un néant total et des plus chaotique.

Elle regarda autour d'elle et tenta de se remémorer quelque chose... tout ce blanc... elle n'aimait pas ça du tout...

Soudain, elle fut comme saisit par un souvenir, une image flou, sans le moindre son. Elle ne voyait que des ombres opaques dans une lumières vive. Elle voulait se débattre mais on la maintenait fermemant... sans qu'elle sache pourquoi.

Éjecté hors du souvenir, Nitrhanaëlle cligna des yeux et regarda le docteur. Elle analysa la situation et respira profondément, tentant de ce convaincre au plus profond d'elle même que tout allait bien. Bien qu'elle n'ait pas vraiment envie de faire sa connaissance, cet homme semblait être sa seule possibilité d'y voir un peu plu clair dans le désordre chaotique de ses pensées.

Stewart fut rapidement rassuré du fait qu'elle était en vie et saine. Un point de plus pour lui. Bien qu'elle n'aille otujours pas répondu à la première et simple question, au moins, elle parlait. Cela prouvait donc que la machine marchait, que les gens n'en sortaient pas légume, aveugle, muet ou sourd. Le sens de l'équilibre par contre devait faiblir... mais s'était surement le froid chaud intense auquel on les faisait passer. Il ne savait que répondre pour ne pas avoir l'air idiot devant celle-ci. Il fallait bien agir, sans trop pourtant montrer qu'il gérait la situation, car en fait, il ne la gérait qu'à un ou deux pour-cents...

- Non biensûre, mais en fait, j'ai fais cela pour vous réveillez rapidement pour ne pas que vous perdiez trop longtemps connaissance, et si je vous avait fait le bouche-à-bouche, vous ne l'auriez surement pas bien prie. Hun?

* Ouff... Je m'en suis bien tiré...*

Il prie une grande inspiration. Ce n'était pas si pire. Non... Pas si pire du tout. Un éclair le frappa. Il eu un flash qu'il ne devait pas oublier. Il entama de fouiller dans ses poches pour finalement en sortir des dogs-tags ( les colliers dans l'armée ) et après avoir ajusté ses lunettes pour être sûre d'avoir bien lu ce qui était écrit sur le pendentifs, il le tendit à Nitrhanaëlle. Sur celui-ci était écrit son nom ainsi qu'un numéro et une lettre. C-3.

- Voici le numéro de votre logement en ce magnifique manoir souterrain! J'espère qu'il vous plaira, sinon parlez m'en. Il est supposé être arrangé à votre goût.

Stewart fit un sourire à la fille. Il replaça ses lunettes. Une goutte de sueur perlait sur sa tempe.

Nitrhanaëlle regarda le docteur avec un air incertain peint sur le visage.

' Vous... c'est tout? Vous n'allez pas m'expliquer ce que je fiche ici, pourquoi vous m'aviez visiblement mise au congélateur, pour combien de temps je vais devoir rester ici avant de pouvoir retourner chez moi et... '

La jeune fille devient muette...

*Nitrhanaëlle... est-ce que tu as vraiment envie de rentrer à la maison... si près de ... *

Elle sembla visiblement troublé durant quelques instants... cherchant des yeux, sans le vouloir, un appui quelconque. Elle ne savait que faire, elle n'avait absolument pas la moindre idée de l'endroit où elle pouvait bien être et ce flagrant manque de contrôle la rendait nauséause. Un profond sentiment de panique semblait tenté de l'envahir mais elle n'arrivait pas à comprendre d'où il pouvait bien provenir.

* Twa... il t'en manque des morceaux... *

D'un coup, Nitrhanaël se rappela que le docteur était toujours là et qu'il commencerait à se poser de sérieuses questions sur sa santé mentale si elle ne commençait pas à se contrôler un peu. Serrant les lèvres pour refouler le tourbillons d'émotions chaotiques qui tentait de l'engloutir, la jeune fille reporta son attention sur le docteur.

' C'est grand? La chambre je veux dire... c'est que... j'ai quelques problèmes avec les endroits... restreints. '

Elle joua la carte de l'innocence, plongeant ses yeux bleu-turquoise dans ceux du docteur.

Stewart souris à la manière et la vitesse d'on la jeune s'exprimait. Une vivacité d'esprit très haute. Pour paraitre plus professionnel, il jeta un coup d'œil dans le dossier de celle-ci et tourna les pages, pointant du doigt certains trucs qui pourtant ne valait rien car il ne cherchait pas vraiment quelque chose. Il savait, malheureusement, déjà la réponse. Une réponse unique et singulière pour elle et tout les autres petites capsules. Il toussota pour ensuite s'éclaircir la gorge. Pour vue qu'elle ne le frappe pas, les deux pourraient avoir mal.

- En fait... Vous êtes ici pour longtemps... En fait, jusqu'à ce que l'on me dise : Stewart, vous sommes proche, soyez prêt à l'évacuation. ( Il avait prie un ton robotique, se plaçant pour mimer un personne stricte, prenant même une voix plus grave. ) Sinon... Vous pouvez sortir, mais à vos risques et périls comme dirait la pancarte. Et retournez chez -vous... Attendez un peu... ( Il feuilleta le dossier encore, à la recherche d'une information.) Vous pourriez les retrouvez, mais ils ne se rappelleraient peut-être plus de vous.

Stewart était mal à l'aise d'être le vautour, le corbeau qui amène les mauvaises nouvelles. S'il l'avait su, peut-être n'aurait-il pas accepté le job... Et quoi encore... S'était une si petite faille comparé à l'amusement autour. Il vagabonda, pensant aux laboratoires... Si belles inventions. Il revint rapidement à la jeune fille, elle ne devait pas s'impatienter.

- En fait, vous en jugerez vous-même. Ils sont assez vaste. Tout ce que vous pourriez avoir besoin. Chambre, Salon, Salle de Bain. Seulement la cuisine n'y ai pas. Et le salon est rudimentaire car il y a tout de même la salle d'amusement. Avez-vous d'autres questions?!

' Non... '

Nitrhanaëlle se mordit la lèvre inférieure avant de relever vers le docteur des yeux remplis de tristesse. Elle respira profondément pour s'assurer que sa voix ne tremble pas quand elle prendrait de nouveau la parole.

' En fait, si. Je suis franchement désolée mais, je ne comprends pas trop... le pourquoi du comment... mais... les gens comme vous, habituellement ne fournissent pas de réponses, ils génèrent seulement des intérogations... Cela dit, j'aimerais savoir comment je suis sensée trouver ma chambre puisque je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où elle peut bien être. '

Nitrhanaëlle regarda franchement le docteur. Au fur et à mesure que sa mémoire devenait moins confuse, elle espérait qu'il se dépêche de répondre. Elle savait qu'elle devait s'en aller au plus vite, et, s'il le fallait, elle n'attendrait pas l'invitation. Elle regarda autour d'elle et la vue de toutes les autres capsules lui fit tourner la tête.

Finalement, elle n'attendit pas.

' Vous savez quoi... c'est plus intéressant si je pars à l'aventure comme une grande. Je ne casse rien, c'est promis. '

Les yeux qu'elle plongea dans ceux du docteur avant de se diriger vers la porte étaient littéralement liquides tellement le moindre faux pas les aurait fait déborder. Nitrhanaëlle tourna les talons en silence.

Nitrhanaëlle regarda la main tendue, la boîte de comprimés, et recula d'un bon pas.

*Calme-toi... *

Les cauchemards on franchement tendance à se répéter... malheureusement pour elle. La confusion qui règnait dans son esprit à cet instant aurait pu égaler celle d'un profond débile mental. Elle aurait voulu remercier le docteur pour l'attention qu'il lui portait, malgré la bizarrerie de la situation dont il était sans doute un des responsables. Cependant, elle n'arrivait pas à dissocier cette main tendue et ces cachets comme autres choses qu'une cruelle et douloureuse répétition.

* Nitrhanaëlle bon sang! Calme-toi... *

Mais, alors que ses mains tremblaient, elle arrivait de moins en moins à retenir ses tremblements. Elle ne voulait pas décevoir ce docteur qui plaçait visiblement une quantité industrielle d'espoirs en elle... mais... il ne pouvait tellement pas savoir... comprendre...

Elle fit un léger non de la tête, fantasmant déjà sur le premier endroit isolé et de préférence en coin qu'elle pourrait trouver pour s'y rouler en boule et pleurer jusqu'à ce qu'elle puisse retrouver un semblant de sens à ses idées.

Nitrhanaëlle passa la porte en murmurant un léger : ' Vous êtes gentil... '

Nitrhanaëlle le regarda sans vraiment s'en rendre compte.

Après quelque secondes d'un absentéisme partiel, la jeune fille sembla de retour derrière ses prunelles.

' Monsieur le docteur... vous ne devez pas travailler souvent je crois... '

Elle inventa un sourire de toute pièces qui semblait pourtrant étonnamment sincère.

' Je vais être votre amie; mais pas tout de suite. '

* J'espère que ça suffit à te rassurer mon grand parce que pour l'instant... je ne peux rien te donner d'autre. *

Se mordant la lèvre, Nitrhanaëlle enfreind une de ses règles et tendi la main au docteur, histoire de démontrer un semblant de bonne volonté.

* D'autres gens... d'autres menaces... d'autres épreuves. *

Non... ça ne lui faisait pas plaisir plus qu'il falait... et la chose transparu sur son visage blêmatre.

Nitrhanaëlle resta un moment sans bouger; regardant vers le bureau du docteur puis vers le couloir. La chaleur et le réconfort humain contre le silence et le calme d'un couloir inconnu. Quel choix si évident.

La jeune fille parti vers le couloir sans regarder derrière elle.

* Je sais ce que tu veux, petit docteur. Mais pour l'instant, c'est indisponible. *